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La campagne de restauration

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Dès 2016, soit 2 ans après que la chapelle ait été acquise par la commune de Landiras, Mme. Baillon, architecte du patrimoine entreprend une étude complète sur la chapelle dans le cadre d’une restauration de l’édifice. La chapelle est classée Patrimoine rural non protégé.

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Le diagnostic d’état des structures réalisé en 2016 par Mme. Baillon détaille l’état de la chapelle. L’édifice étant en ruine, il est exposé aux quatre vents et aux pluies et l’eau attaquant la cohésion des murs par lessivage, ceux encore élevés ont des faiblesses, des cavités.

Les contreforts ont perdu des pierres. Les parements intérieurs ont été détruits et dans le même temps, les éventuels décors peints et badigeons. Il ne reste aucun vestige des couvrements et l’ensemble de la charpente a disparu, il reste néanmoins des vestiges de tuiles sur murs indiquant la pente et la nature de la toiture.

La restauration est pensée en priorité pour protéger l’édifice, le mettre hors d’eau et d’air. Il est également question de mettre en valeur les éléments oubliés et de permettre une meilleure lecture de ce patrimoine.

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La façade ouest était considérablement altérée. 

La restauration a permis la conservation du clocher ajouté à l’époque moderne.

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La façade est, était également très abîmée, les contreforts s’étaient effondrés en partie basse, seul le moyen appareil en pierre de taille restait apparent.

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Les fenêtres étaient totalement obstruées par des pierres. Lors de la période où la chapelle était une ferme, une cheminée était construite sur la fenêtre de gauche.

La restauration a parfaitement restituée les fenêtres avec leurs ébrasements ainsi que les contreforts.

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Le mur sud était assez bien conservé malgré le lierre qui commençait à dégrader la structure.

Les contreforts à larmiers, abîmés en partie basse ont été restitués tout comme la porte ogivale située entre deux contreforts qui était très endommagée.

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Les modillons, déjà disparus lors des travaux de restauration, sont mentionnés par R. Biron dans son Guide Archéologique illustré du touriste en Gironde (1928) sous le terme de « corbeaux », ce qui suggère qu’ils était déjà dégradés et n’avaient possiblement plus de visage. 

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Pour le mur nord, la restauration n’a pas conservé les vestiges du solin mais les traces sont encore visibles.

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Le contrefort intermédiaire, très endommagé a en revanche été fidèlement restitué. 

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Les colonnes étaient prises dans la cloison établie lors de la transformation de la chapelle en habitation.

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La  colonne sud était considérablement altérée par la végétation et l’humidité et aucun détail de végétaux qui ornaient les corbeilles n’a subsisté. La restauration a permis de les nettoyer afin de les rendre plus visibles mais ils n’ont pas été recréés.

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La structure du chevet était toujours en place avec la colonne d’angle.

La niche liturgique était également dans un certain état d’altération bien que son arc était toujours en place.

La restauration a permis de lui rendre son aspect initial.

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Aussi dans le cadre de la restauration, madame Evelyne Baillon a pensé et dessiné des vitraux en harmonie avec l’édifice qui ont été confectionnés par l’atelier Dupuy (à Langoiran).

De plus, étant donné qu’il devait y avoir des habitations aux alentours de la chapelle, un puits y est installé, face à la façade ouest de la chapelle.

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