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Les éléments spéciaux

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La chapelle présente de nombreux éléments disparates dont l’origine exacte demeure incertaine. Au dessus de la porte de la façade ouest, une pierre à la surface gravée de motifs à enroulement a été ajoutée dans la maçonnerie lors de la restauration de l’édifice. Trouvée dans un tas de pierres situées tout prés de l’édifice. Ce choix, revient à Madame Baillon, architecte du patrimoine chargée de la restauration de la chapelle. La date ainsi que la signification du motif ne peuvent être établies, mais il est possible qu’elle soit récente.

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De l’autre coté du portail, une autre pierre gravée est une copie voulu par l’architecte pour créer une symétrie. Ce décor engravé à la surface de la pierre correspond à un fragment plus réduit des motifs de volutes présents sur le bloc retrouvé dans les gravats. Ils doivent appartenir à un même ensemble. Ce motif ressemble à un triskel que l’on retrouve dans les ornements traditionnels aussi bien dans le monde celtique que dans l’aire culturelle basque, mais il est difficile d’interpréter ces fragments étant donné que leur origine et leur date sont inconnues.

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​Une pierre située sur le mur sud appartient plutôt à la catégorie des « marques lapidaires » qu’à une certaine tradition historiographique a assimiler à des « marques de tâcherons ». Même si le layage du bloc semble avoir été effectué avant la gravure. Ces marques seraient une façon d’identifier chaque tailleur de pierre, qui aurait ainsi été rémunéré en fonction de son rendement. Cette pierre marquée est en revanche la seule perceptible à ce jour dans la chapelle de Brax. Elle est difficile à interpréter et surtout très isolée, alors que les marques lapidaires médiévales, considérés comme des sortes de signatures sont généralement en nombre sur les édifices.

Une autre pierre présentant une gravure à sa surface est utilisée en réemploi dans le sol devant le portail occidental. Cette pierre comporte un tracé s’apparentant à un dessin architectural indiquant le profil d’une colonne correspondant à celles situées dans les angles du chevet. Effectivement, les traits qui flanquent le demi-cercle sont très évasés qui, s’ils étaient prolongés donnerait un angle. De plus, le diamètre du dessin et celui des colonnes sont les mêmes. Le tracé de la pierre a certainement été abandonnée avant son achèvement.

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Un autre motif gravé sur une pierre visible dans le mur sud de la travée orientale, près du contrefort est, représente un modèle de cadran solaire, appelé cadran canonial, très répandu sur les églises. Les traits rectilignes disposés en éventail servent de point de repère pour connaître les horaires des messes.

Des carreaux de céramique ont été retrouvés sur le sol de la chapelle. De forme quadrangulaire et de tailles similaires, ils représentent des lions, semblables aux lions des ducs d’Aquitaine. Ces lions sont de couleurs claires, l’un est blanc et l’autre jaune, tandis que les lions des ducs d’Aquitaine sont rouges. Ils pourraient alors être rapproché de ceux du blason des seigneurs de Landiras dont le lion est jaune.

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Armoiries de Florimont, seigneur de Lesparre (Armorial de Gelre, v. 1380)

Ces carreaux pourraient appuyer la théorie que la chapelle de Brax ait été construite par un seigneur de Landiras. En effet, à l’époque médiévale, les gens de la haute société marquent souvent de ses emblèmes les monuments qu’ils font édifier. Néanmoins, il est difficile d’associer ce motif à une famille en particulier étant donné que ce motif est présent sur de nombreux sites entre le XIIIe et le XVe siècle.

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