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Histoire de la chapelle

Édifiée au XIIIe siècle, la chapelle de Brax se situe au nord-ouest de Landiras, dans une clairière entourée de bois.

Son nom, orthographié « Brach » jusqu’à la Révolution, proviendrait du mot « bracu » signifiant marais en gaulois. Actuellement très isolée, cette chapelle se trouve à environ 1500 mètres au nord des ruines du château de Landiras, dans un ancien quartier ou hameau. 

Landiras est ancré dans un territoire à l'histoire mouvementée, particulièrement durant la période de tutelle anglaise, après le mariage d'Aliénor d'Aquitaine au XIIe siècle jusqu'à la bataille de Castillon en 1453 ainsi que lors de nombreux conflits qui ont mobilisé la noblesse locale. A cette époque, la chapelle entre possiblement dans les possessions du château de Landiras. Si la chapelle de Brax s’avère être la chapelle castrale, il est probable qu’il y ait un cimetière attenant réservé au seigneur et à sa famille.

Néanmoins, en l’état actuel des connaissances concernant le statut de la chapelle, il n’est pas possible d’affirmer cette hypothèse.

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La chapelle aurait été désertée, comme les habitations se trouvant à proximités et dévastée à la suite d'une épidémie (de lèpre ou de peste) au XIVe siècle. Vraisemblablement, il s'agirait plutôt de la vague épidémique dite de « peste noire » (1347-1351), il est en effet, très peu probable qu'une lèpre ait pu pousser les populations à fuir, en revanche c'est tout à fait plausible en ce qui concerne la peste.
L'édifice est récupéré au XVII et relève dès 1600 du prieuré de Bardenac et de la Compagnie de Jésus suite au don effectué par le cardinal de Sourdis, archevêque de Bordeaux. C'est à cette époque que la chapelle est nommée « Sainte Magdelaine », nom qu’elle perd au moment de la Révolution. Les Jésuites modifient probablement l'aspect de la chapelle lors de travaux effectués en 1696.

En 1763, lorsque la Compagnie de Jésus est dissoute et ses biens confisqués, Brax devient un « dixmon », c'est-à-dire une terre de fermage. Rachetée en 1795, la chapelle est transformée en ferme et sert d'habitation pour des métayers. Cette occupation laisse certaines traces dans l'édifice et participe à la disparition de nombreux éléments. Au cours des XIXe et XXe siècle, la chapelle subit des transformations puisqu’elle sert à ces périodes de ferme et d’étable, c’est sans doute à cette période qu’est rajouté la cheminée.

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Abandonnée et laissée en ruine, la chapelle est pillée. Parmi ces disparitions, sept pierres sculptées et encastrées dans la façade sud de l’édifice laissent ouverte la question de leur représentation ou non des sept péchés capitaux.

En 2014, le dernier propriétaire cède la chapelle à la commune de Landiras, permettant dès lors sa sauvegarde ainsi que sa restauration entreprise entre 2019 et 2021.

La chapelle aurait été désertée, comme les habitations se trouvant à proximité et dévastée à la suite d'une épidémie (de lèpre ou de peste) au XIVe siècle. Vraisemblablement, il s'agirait plutôt de la vague épidémique dite de « peste noire » (1347-1351), il est en effet, très peu probable qu'une lèpre ait pu pousser les populations à fuir, en revanche c'est tout à fait plausible en ce qui concerne la peste.

L'édifice est récupéré au XVII et relève dès 1600 du prieuré de Bardenac et de la Compagnie de Jésus suite au don effectué par le cardinal de Sourdis, archevêque de Bordeaux. C'est à cette époque que la chapelle est nommée « Sainte Magdelaine », nom qu’elle perd au moment de la Révolution. Les Jésuites modifient probablement l'aspect de la chapelle lors de travaux effectués en 1696.
En 1763, lorsque la Compagnie de Jésus est dissoute et ses biens confisqués, Brax devient un « dixmon », c'est-à-dire une terre de fermage. Rachetée en 1795, la chapelle est transformée en ferme et sert d'habitation pour des métayers. Cette occupation laisse certaines traces dans l'édifice et participe à la disparition de nombreux éléments. Au cours des XIXe et XXe siècle, la chapelle subit des transformations puisqu’elle sert à ces périodes de ferme et d’étable, c’est sans doute à cette période qu’est rajouté la cheminée.

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