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Le mur sud

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Le mur gouttereau sud comporte une porte secondaire, probablement d’origine. Il n’est pas possible de définir la fonction de cette porte, elle aurait pu desservir une sacristie ou permettre d’accéder à un cimetière, mais aucune trace ne peut pour l’instant en attester l’existence. En revanche, il semblerait qu’un bâtiment annexe ait existé contre le flanc de la chapelle, justement sur cette travée et qui apparaît sur le cadastre napoléonien de 1812.

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​Il n’est toutefois pas possible de déterminer s’il s’agit d’un aménagement antérieur ou postérieur à la Révolution. La présence d’un ou plusieurs bâtiments annexes au sud-est de la chapelle est notamment suggérée par la trace d’arrachement d’une amorce d’arc liée au contrefort méridional du chevet.

Plan du gouttereau sud par Evelyne Baillon, architecte du patrimoine & DPLG, 2016.

Aussi, les traces de sept modillons supposent qu’ils aient pu être utilisés pour soutenir la charpente d’un bâtiment annexe, même si, ils auraient pu provenir de la corniche de la chapelle. Actuellement, un seul de ces modillons de réemploi est encore conservé, même s’il est très mutilé, il laisse deviner l’amorce d’un visage sculpté avec une oreille.

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Il pourrait en effet s’agir des représentations de chacun des sept péchés capitaux comme c’est le cas, pour citer un exemple local, pour les représentations des modillons de l’église Notre-Dame de Tayac représentant entre autres, la vanité figurée par deux têtes d’hommes, l’un barbu et l’autre moustachu.

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Ces sept modillons suscitent à Landiras l’idée selon laquelle il pourrait s’agir de représentations des sept péchés capitaux.

Ce n’est pas impossible que cela puisse être le cas, il existe en effet de nombreuses représentations de ce type sur des édifices religieux servant généralement (mais pas toujours) d’injonction et de mise en garde.

S’ils ne représentaient pas au sens stricte les sept péchés capitaux, les modillons de la chapelle de Brax auraient pu tout de même être lié à des activités, des fonctions, des métiers assimilés à un ou plusieurs péchés, comme le modillon de l'homme écrasé par un tonneau de l’église Saint Martin à Landiras, qui symboliquement renvoi à l’ivresse, propice à la luxure.

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Modillon de l'homme barbu.

Eglise Notre-Dame de Tayac, Gironde.

Modillon de l'homme moustachu.

Eglise Notre-Dame de Tayac, Gironde.

Modillon de l'homme écrasé par un tonneau.

Eglise Saint Martin, Landiras, Gironde.

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Finalement, il est impossible d’avancer la moindre affirmation concernant les représentations de ces modillons disparus.

Cependant, en ce qui concerne les modillons de la chapelle de Brax, cette hypothèse est absolument invérifiable étant donné que les modillons ont disparus. Il est possible que ces modillons représentaient des personnages locaux importants. Il serait même possible qu'ils ne datent pas tous de la même époque.

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